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L’intégrale de Riquet

26 juillet 2020

Épilogue

 

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Hé bien voilà, le voyage touche déjà à sa fin, un peu court pour retrouver toutes les sensations d’un randonneur au long cours, ce moment si particulier où il ne subsiste plus que le plaisir de se lever pour marcher et de découvrir de nouveaux horizons. Mais finalement c’était une belle expérience, même si ce parcours n’a pas, ou plutôt n’a plus d’âme à cause du chancre coloré qui a fini par décimer la majorité des platanes, et par voie de conséquence de laisser des zones entières presque à l’abandon. Il retrouvera peut-être une unité, en tout cas les replantations sont en cours. 

L’ouvrage est colossal (240 km de long) et les sommes qu’il faudrait investir pour l’entretenir, réhabiliter certaines parties (je pense en particulier au seuil de Naurouze), aménager certains tronçons, le sont sans doute aussi. 

Certaines zones sont très dynamiques, entre Homps et Capestang avec un tourisme fluvial très présent, d’autres sont surtout une autoroute à vélos ( entre Toulouse et Port Laugarais).

Et le randonneur dans tout ça, il a du mal à trouver sa place. Il y a sans doute beaucoup de raisons, mais j’en vois principalement trois. L’absence d’infrastructure oblige presque à faire des étapes plutôt dimensionnées pour le vélo. La longue ligne droite, le long d’un canal en plein soleil n’est pas forcément la tasse de thé du randonneur et la troisième qui n’est pas forcément la plus simple à traiter  est lié au tracé du canal qui suit la courbe de niveau mais pas la ligne d’intérêt de la région traversée. Combien de magnifiques petits villages doivent se nicher à proximité, parfois on les aperçoit de loin, mais 1 ou 2 km à vol d’oiseau, à pied ça demande réflexion. 

Il y a du potentiel sur cet itinéraire même pour les randonneurs, mais il y a encore du boulot ( je n’ai pas pu résister !)

Mais si vous aimez les défis allez-y. A deux ça doit être beaucoup plus sympa, ou alors il faut aimer la solitude par dessus tout.

Bye bye.

Et après un peu plus de 240km, vous aurez le plaisir de vous rafraîchir dans la grande bleue 😎 👋👋👋

 

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26 juillet 2020

Étape 8 : Béziers / Le phare des Onglous 35,2 km

Parti avant 6h pour éviter la chaleur (on reprend, en fait, bien vite ces bonnes habitudes qui ont fait leurs preuves d’antan), j’essaie d’accumuler le maximum de km avant midi, pour profiter un peu de la grande bleue avant de reprendre le train dans la soirée. Encore une étape touristique et un parcours assez varié. Et vers 12h30 me voilà au début de ce long chenal par lequel le canal du midi va se jeter dans l’étang de Thau. 30 minutes plus tard, j’étais à côté du célèbre phare des Onglous, fin de l’étape et presque fin du parcours (qui autrefois était un ultra trail qui se courait en non-stop), car il faudra bien un moment rejoindre Toulouse et mon épouse.

 

Un petit tour dans la grande roue de Béziers ( pour prendre un peu de hauteur sur ce parcours désespérément plat)

Il subsiste encore quelques passages ombragés 👍

 

Croisement du canal avec le Libron (pour le fonctionnement, en cas de crue du Libron,  consultez internet)

 

Agde

Juste après le village de vacances des Glénants

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Après plus de 240 km, l'arrivée au phare des Onglous.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

25 juillet 2020

Étape 7 : Capestang / Béziers 22 km

Étape touristique aujourd’hui avec le tunnel de Malpas, la charmante bourgade de Colombiers, l’écluse de Fonseranes et la ville de Béziers.

L’entrée du tunnel de Malpas

Creusé dans le roc, il a une longueur de 173 m pour une hauteur de 6 m et une largeur de 8m50. Un chemin pédestre en rive gauche permettait le halage.

 

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L’église Saint Sylvestre à Colombiers

Passage insolite dans les bambous

L’écluse de Fonseranes avec ses 9 bassins pour franchir un dénivelé de  21,5 mètres. L’ouvrage s’étend sur 300 m de long et a été entièrement aménagé pour accueillir les nombreux touristes qui s’y pressent. Il y a même un petit train qui fait le parcours !

Le pont canal au dessus de la rivière Orb 

Vue panoramique depuis les remparts de la Cathédrale Saint Nazaire de Béziers.

 

 

 

 

 

 

 

24 juillet 2020

Étape 6 : Homps / Capestang 44,2 km

Etape très sympa le canal serpente en fonction de la configuration du terrain, fait des tours et des détours, s’approche des villages, puis s’éloigne dans le vignoble. Ici le tourisme fluvial bat son plein, et on retrouve quelques petits commerces, des restaurants, des aires aménagées, bref un chemin très agréable sur lequel on peut aller picorer au gré de ses envies. 

L’après-midi par contre, le canal plonge dans une douce léthargie, la vie disparaît on est juste bercé par le clapotis de l’eau sur les berges et le chant des grillons. Quand le soleil passe au zénith, le vent chaud caresse malicieusement la peau, supportable au début, mais vite il faut de nouveau s’asperger d’eau pour éviter une morsure trop violente. 

 

Une des rares écluses du parcours d’aujourd’hui

La taille de l’ouvrage est incroyable compte tenu des moyens dont ils disposaient au 17ème siècle.

Un monument historique !

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Epanchoir des Patiasses près de la Cesse

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La collégiale Saint Étienne de Capestang 

 

 

 

 

 

 

 

 

23 juillet 2020

Étape 5 : Carcassonne / Homps 42,1 km

Changement de décor après Carcassonne, le canal suit la vallée de l’Aude, traverse le Minervois et ses grandes étendues de vignes. Au loin au Sud, on aperçoit les Corbières. Côté température, c’est pareil mais sans la moindre ombre pour refroidir la mécanique. Alors de 10h à 15h ,chasse à l’eau pour se rafraîchir et s’asperger. Heureusement que les points d’eau étaient un peu plus nombreux avec la présence de vendeurs de boissons à certaines écluses. Les randonneurs sont quasiment inexistants sur le canal, heureusement qu’il y a les cyclotouristes et les plaisanciers pour mettre un peu d’ambiance. 

 

Pont canal de Fresquel à l’aube.

Encore une belle écluse 

Le déversoir de l’Argent Double

Récup & Co : exposition permanente de quelques «œuvres d’art » ( qui plairaient sans doute à certaines) 

Une petite note triste car il manque vraiment quelque chose dans ce paysage (surtout quand le soleil tape)

 

 

 

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22 juillet 2020

Étape 4 : Castelnaudary / Carcassonne 43,4 km

Étape marquée par encore un record de chaleur (35 C). Je m’étais laissé dire que le canal du Midi c’est cool car on est à l’ombre des platanes. Pas faux, mais sur les 42000 platanes qui bordaient le canal, depuis 2006, 20500 ont été abattus suite à un champignon microscopique. Et le tronçon de cette étape a été durement touché ! Ce qui fait que la chaleur a rendu le parcours un peu délicat d’autant que les points d’eau sur le parcours sont rares et qu’il a fallu se rabattre sur un cimetière pour renouveler mon stock hydrique ( plus de 5 litres aujourd’hui !) . Heureusement qu’en se rapprochant de Carcassonne, on retrouve la civilisation et après une bonne tomate/mozzarella tout devient plus facile et plus agréable

La mairie de Castelnaudary située à côté de la Maison du Cassoulet 

Vue de Castelnaudary à partir du grand bassin

L’écluse Saint Roch constituée de 4 bassins consécutifs qui permet de franchir un dénivelé de 9,42 m

Il vaut mieux marcher masqué, tant il est difficile de respecter la distanciation physique sur ce parcours 😂

Mais où sont donc passés les platanes ?

Et pour cette nuit hébergement classe ! (en dortoir, mais pas cher)












21 juillet 2020

Étape 3 : Port Lauragais / Castelnaudary 19,4 km

Passage du seuil de Naurouze, qui marque le point le plus haut du canal. Je n’ai plus qu’à descendre tranquillement vers la Méditerranée. Changement de département (Haute Garonne à l’Aude), changement d’infrastructure, la belle piste cyclable laisse place à un chemin plus ou moins entretenu que les vrais cyclotouristes n’hésitent pas à emprunter. Le trafic fluvial de plaisance est bien plus actif (une bonne dizaine au cours de la matinée). Les plus courageux naviguent dans des kayaks avec passage par la berge à chaque écluse. Petite étape aujourd’hui, ce qui m’a permis de goûter à midi, le fameux cassoulet de Castelnaudary... à la Maison du Cassoulet. La chaleur reste écrasante, encore plus de 32 C .... Qu’est-ce qu’on était bien la semaine dernière aux Angles avec nos 18 degrés aux meilleures heures de la journée  !

 

 

Arrivée de l’eau du bassin de Saint Férréol par la rigole de la Plaine au point de partage des eaux du seuil de Narouze, d’où elle alimente le canal.

L’obélisque de Riquet. Point le plus élevé du canal 201m.

Le seuil de Naurouze avec l’alimentation en eau du canal, au fond, et le partage des eaux.

Le chemin de halage, un peu plus sommaire, mais tout à fait praticable, du moins à pied.

Les kayakistes

 

Les plaisanciers 

Et le moulin de Cugarel qui domine la plaine du Fresquel

 

 

 

 

 

 

 

 

20 juillet 2020

Étape 2 : Auzeville-Tolosane / Port Lauragais 40,6 km

Parti à la fraîche (19 C), la température a grimpé régulièrement sans atteindre les 34 degrés d’hier. Ce parcours est le royaume des cyclistes, un billard avec un revêtement adapté et il y en a beaucoup, par contre les randonneurs sont très discrets, voire inexistants. Les ou plutôt le paysage est très reposant. Dommage que cette quiétude soit perturbée par la proximité de l’autoroute a de nombreux endroits. Les points d’eau sont effectivement rares (3 en 40 km) et les lieux de restauration sont à l’écart du canal (1 seul sur le canal, mais fermé le lundi !). En attendant l’ouverture du resto de ce soir, je vais profiter de la présence de la piscine de l’hôtel. 

A 8h, personne sur cette magnifique piste cyclable. Il faudra patienter  une demi heure, que les premiers travailleurs se précipitent vers le métro de Ramonville-Saint-Agne, pour rejoindre Toulouse.

Pont caractéristique du canal qui permet de passer d’une berge à l’autre. Il vaut mieux savoir de quel côté marcher car ils ne sont pas très nombreux.

Tous les platanes sont répertoriés...Impressionnant !

Et toujours des écluses...

Ah, un bateau qui se promène sur le canal, ils ne sont vraiment pas nombreux, j’en ai croisé que 2 aujourd’hui, 0 hier !

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Et la piscine de l’hôtel, le petit plus de la journée 👍

À proximité d’un restaurant très sympa sur l’eau avec une carte d’enfer, que des produits locaux...cassoulet, confits entre autres 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

19 juillet 2020

Dimanche 19 juillet 2020 - Étape 1 : Toulouse _ Auzeville-Tolosane : 15,7km

Après un brunch en famille, départ de l'embouchure du canal en début d'après-midi sous un soleil de plomb avec 32 à 34 C à l´ombre sous les magnifiques platanes qui le bordent. Étape de mise en jambes pour retrouver tranquillement les petits plaisirs de l’itinérance, heure d’ouverture des hébergements, fermeture hebdomadaire des restaurants, goût franchement javellisé des points d’eau ... mais également la fraîcheur d’une bonne douche et la lessive quotidienne de la tenue du petit randonneur. 

Le départ est proche 👍

Premier contact avec le canal .... mais ce n’était pas le bon 😂

Passage à proximité de la gare de Matabiau, par laquelle je devrais revenir dimanche soir.

Des écluses...

Un pont canal au dessus de l’autoroute ....

Et des ports avant de retrouver l’hôtel.

 

Après l’effort... le réconfort. Excellente adresse pizzeria di Parma 👍







 

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